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Le choc des savoirs est au programme du Gouvernement depuis octobre 2023 afin d’« élever le niveau de notre école ».

Les mesures tournent autour de trois points déclarés : le soutien aux enseignants, les enseignements en lien avec les besoins des élèves et le rehaussement des exigences.

Ce choc des savoirs s’engage dès lors dans un changement des programmes, un travail en mathématiques avancer sur les plus jeunes, des programmes en langues favorisant la culture générale, un socle commun en culture générale et l’introduction de manuels labellisés.

La FCPE Sarthe s’interroge sur le calendrier de la mise en place de nouveaux programmes et de manuels pour la rentrée 2024, comme indiqué par le Ministère de l’Education Nationale (MEN). De même, le concept de manuel « ministériel » inquiète car il a un coût et une rigidité peu propice à une école qui bouge, et que dire des exemples de prix dans une économie inflationniste comme actuellement !

Le deuxième axe a été fortement abordé dans les médias et tourne autour des groupes de niveaux en mathématiques et français au collège, de l’ouverture des collèges en éducation prioritaire de 8h à 18h, du « renforcement des mathématiques et français » en Lycée Professionnel, de l’intégration de l’Intelligence Artificielle pour aider l’enseignement et de l’intégration de parcours aménagé pour accompagner les élèves de 6^e et 5^e en très grande difficulté.

Les groupes « constitués en fonction des besoins des élèves » n’ont pas de financement aujourd’hui dans les établissements et pourraient créer des enseignements à 30 élèves en collège. La FCPE Sarthe s’interroge sur la capacité à se respecter d’enfants ainsi différenciés par l’institution dans les groupes de « besoins » ou dans les parcours aménagés. De même, il est inquiétant de voir que la réforme du Lycée Professionnel retire de l’enseignement général et qu’aujourd’hui on souhaite renforcer l’enseignement de 2 disciplines générales.

Enfin, concernant le rehaussement des exigences, il est proposé de renforcer le niveau du Brevet et du Baccalauréat, d’intégrer le concept de mention valorisante pour les diplômés du CAP, d’évaluer le niveau en culture scientifique en fin de Première, de réintégrer le concept de « redoublement » et mettre fin au concept de « dernier mot aux parents » et enfin de communiquer de manière précise les résultats des évaluations nationales aux enseignants.

Les attitudes du MEN ces dernières années ont toujours menées à élever le stress des jeunes dans les établissements scolaires. La FCPE Sarthe demande à ce que les enseignements soient réalisés dans des conditions plus humaines et encadrées et l’évaluation n’est certainement pas le point central du dispositif. Nous rappelons notre inquiétude en lisant qu’il convient de communiquer les résultats des évaluations aux enseignants, ce qui signifie qu’à ce jour, le travail n’était pas automatique.