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De mars 2020 à mars 2021, nous avons vu les élèves découvrir le travail en distanciel, l’école en retour partiel, le port du masque déconseillé puis conseillé et enfin obligatoire. Nos enfants ont été mis dans des situations pesantes. Les plus jeunes apprennent à parler et à devenir citoyens face à des enseignants qui ne dévoilent plus leurs visages. Les plus grands découvrent des réformes qui ne peuvent tenir debout face à la situation sanitaire. Janvier 2020, les E3C en Lycée ; mars 2020, le confinement, arrêtons la notre liste à la Prévert des décisions qui ont troublé le quotidien de nos jeunes. 2021 n’est pas l’année de l’embellie.

Le Président met en place une solution nationale rapide comme traitement de choc nécessaire, nous le comprenons. Mais pour le moment il n’annonce pas une vision jusqu’aux vacances d’été. Comment va se dérouler l’après « classe à la maison » au-delà du 25 avril ou du 06 mai ? Les classes vont-elles encore être au complet ? Ne peut-on pas envisager de limiter le nombre d’élèves pour tous les niveaux, avec la mise en place d’une semaine de 2 jours puis de 3 jours pour les maternelles, les primaires et les établissements avec internat et un jour sur deux pour les autres. Intensifier les tests, décider enfin l’achat promis des masques transparents quand cela est indispensable à l’apprentissage, la vaccination de tous les enseignants et l’aération des locaux à une fréquence réellement saine.

La FCPE demande depuis le début : le nettoyage des locaux, l’accès à des sanitaires décents, l’aération des salles de classe, des conditions de restauration garanties et claires avec une jauge nationale, des effectifs réduits par classe, des masques pour tous, la liste n’est pas exhaustive.

N’oublions pas les plus fragiles, les élèves dont les parents ne pourront rester à leur domicile faute de solution comme le télétravail ou la mise au chômage partiel, ceux qui n’ont pas les outils numériques ou les accès fluides à ces technologies, ceux qui ne pourront plus bénéficier des aides spécifiques indispensables pour eux. Encore une fois les parents ne sont pas des enseignants.

Nous souhaitons que dès les prochaines semaines, il y ait moins d’enfants par classe, plus d’enseignants face aux élèves, plus d’enseignants remplaçants pour tenir un système qui doit mettre notre jeunesse au cœur de nos décisions.