La santé mentale à l'école - En Sarthe, nous souhaitons être à la hauteur du problème
La FCPE Sarthe a pris connaissance du nouveau drame qui a touché l’Éducation Nationale. L’assassinat d’une enseignante dans un Lycée de Saint-Jean-de-Luz est une épreuve des plus bouleversantes pour l’ensemble de la communauté éducative.
Nous tenions à vous renouveler toute notre inquiétude face à l’évolution préoccupante des conditions d’enseignement, mais aussi notre profond respect pour les enseignants, les élèves et tous les personnels de l’Éducation Nationale.
Les circonstances « a priori » qui auraient conduit le jeune à perpétrer cet acte rappellent combien les besoins en soutien face à la détérioration de la santé mentale de nos enfants doivent être inscrits parmi les priorités de l’action du Ministre de l’Education Nationale.
En outre, par la présente, nous souhaitons réclamer que la santé mentale détériorée de nos jeunes, et le COVID ne peut en être considéré le seul responsable, soit enfin et réellement prise en charge par l'Etat.
Enfin, rappelons ici que :
1. La France est signataire de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant,
2. La France est signataire de la Convention Internationale des Droits de l'Homme,
3. Plus d’enseignants et de personnels dans nos établissements c'est aussi garantir un bien meilleur service de l’enseignement et un meilleur contexte psychologique d’apprentissage,
4. Une société qui rayonne par son Education Nationale est une société vivante et porteuse d’avenir.
Nous rappelions en CDEN un autre drame, celui de Mme RENON, directrice à Pantin qui rappelait à tous l’exigence de respect que nous devons au personnel de l’Education Nationale et le besoin de conditions d’enseignement plus humaines. Nous exigeons, dès lors, de l'Etat, un moratoire et l'annulation des suppressions de postes programmées pour la rentrée prochaine, ainsi que des assises de la santé mentale à l’école.
Disponibles pour aborder plus amplement le sujet de la santé mentale à l’école, nous avons été invités, à notre demande, à discuter de ces questions avec le Directeur Académique prochainement.
Tentons dès, à présent, d'aborder un première partie du dossier que nous présenterons.
Etat des lieux de la situation actuelle :
Nous tenions à vous renouveler toute notre inquiétude face à l’évolution préoccupante des conditions d’enseignement, mais aussi notre profond respect pour les enseignants, les élèves et tous les personnels de l’Éducation Nationale.
Les circonstances « a priori » qui auraient conduit le jeune à perpétrer cet acte rappellent combien les besoins en soutien face à la détérioration de la santé mentale de nos enfants doivent être inscrits parmi les priorités de l’action du Ministre de l’Education Nationale.
En outre, par la présente, nous souhaitons réclamer que la santé mentale détériorée de nos jeunes, et le COVID ne peut en être considéré le seul responsable, soit enfin et réellement prise en charge par l'Etat.
Enfin, rappelons ici que :
1. La France est signataire de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant,
2. La France est signataire de la Convention Internationale des Droits de l'Homme,
3. Plus d’enseignants et de personnels dans nos établissements c'est aussi garantir un bien meilleur service de l’enseignement et un meilleur contexte psychologique d’apprentissage,
4. Une société qui rayonne par son Education Nationale est une société vivante et porteuse d’avenir.
Nous rappelions en CDEN un autre drame, celui de Mme RENON, directrice à Pantin qui rappelait à tous l’exigence de respect que nous devons au personnel de l’Education Nationale et le besoin de conditions d’enseignement plus humaines. Nous exigeons, dès lors, de l'Etat, un moratoire et l'annulation des suppressions de postes programmées pour la rentrée prochaine, ainsi que des assises de la santé mentale à l’école.
Disponibles pour aborder plus amplement le sujet de la santé mentale à l’école, nous avons été invités, à notre demande, à discuter de ces questions avec le Directeur Académique prochainement.
Tentons dès, à présent, d'aborder un première partie du dossier que nous présenterons.
Etat des lieux de la situation actuelle :
- Il y a plus d’anxiété
- Plus de troubles d’anxiété généralisée
- Plus de troubles de la dépression
- Dont plus de pensées suicidaires
- Des problèmes de concentration
- De problèmes d’agitation ou de lenteur
- De problèmes d’automutilation ou de pensées suicidaires
- Plus de symptômes dépressifs
- Plus de symptômes de dépression sévère
- Plus d’impacts de l’anxiété sur la scolarité
- Dont un impact très fort chez les plus anxieux
- Une école qui répond moins aux sujets d’anxiété
- Une sous-évaluation personnelle du mal-être
- Une croissance de l’item « situation dans le monde » comme source d’anxiété qui progresse
- Une croissance de la sensation de solitude face à l’actualité (et leur smartphone)
- Une place négligeable des professeurs, scientifiques et journalistes dans leur appréhension de la vérité de l’actualité
- Une utilisation accrue des écrans, en particulier chez les plus anxieux
- Une utilisation accrue des écrans en cours, en particulier chez les plus anxieux
- Du cyberharcèlement de plus en plus présent
- Du cyberharcèlement, en particulier, présent chez les plus anxieux
Infos pratiques
Nous avons pu travailler sur divers études au sujet de la santé mentale :
Merci à la FCPE Nationale qui nous a soutenu dans nos recherches et notre connaissance du sujet.
Merci à deux études en particulier nous ayant accompagné dans nos travaux de recherche
Novembre 2022, enquête Notre avenir à tous, ESSEC, IPSOS
Rapport 2021 : Santé mentale des enfants : le droit au bien-être
[RAPPORT 2021 du Défenseur des droits = Défenseure des droits + Défenseur des enfants]