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Concernant les propositions de fermetures dans le CDEN de février 2025

Suivent, donc, nos observations (en fonction des types d’écoles) concernant des cas spécifiques de la proposition de mesures de carte scolaire. Pour nous, ces fermetures représentent une attaque, toute particulière, au service de l’éducation et touchent des établissements particulièrement fragiles :

Ecoles Maternelles en Education Prioritaire

Etablissement en REP+ qui demande une attention particulière.

Les deux fermetures successives sont très déstabilisantes pour un établissement. Ici l’établissement est suffisamment fragile pour y réfléchir.

Ecoles Maternelles hors Education Prioritaire hors RPI et hors ULIS

Etablissement qui multiplie les fragilités : QPV + M3

Les difficultés du quartier sont multiples. Les établissements du bassin ne sont pas REP car le collège n’a pas souhaité cette labellisation. Or, l’établissement est historiquement dans un quartier plus que fragile.

60% PCS (pour comparaison, Vilar, Langevin, Pergaud et Calmette sont des écoles qui ont moins de familles en difficulté sociale, mais ces écoles sont en REP/REP+)

En plus d’être dans une situation très peu défendable, cette décision de fermeture pourrait être quelque peu incohérente avec l’avenir et une labellisation « cité éducative »

Ecoles Elémentaires en Education Prioritaire

Etablissement en REP+. Les violences urbaines de ces dernières années ont particulièrement touché cette école. L’école a besoin de partage et écoute des services de l’Etat.

L’IPS est le 2^nd le plus bas à 68.

Le e/c-1 hors 13 est à 22 avec une fermeture. Sans fermeture, il s’agirait d’un e/c de 19.25, l’équivalent de l’EEPU REP Louis PASTEUR.

Ecoles Elémentaires hors Education Prioritaire hors RPI et hors ULIS

Etablissement qui multiplie les fragilités.

Les difficultés du quartier sont multiples. Les établissements du bassin ne sont pas REP car le collège n’a pas souhaité cette labellisation. Or, l’établissement est historiquement dans un quartier plus que fragile.

65% PCS

En plus d’être dans une situation très peu défendable, cette décision de fermeture pourrait être quelque peu incohérente avec l’avenir et une labellisation « cité éducative ».

La contractualisation par un CLA ne donne pas une bonne image des Contrats Locaux de l’Education Nationale s’il s’agit ensuite de fermer une classe.

e/c total est de 21. Pour une école avec une vraie détresse sociale, ce n’est pas inimaginable.

Le e/c sans fermeture serait de 19.1, pour comparaison les écoles Pergaud et Langevin ont un e/c équivalent avec des PCS bien plus confortables de 47 et de 56.

Ecoles Primaires hors Education Prioritaire hors RPI et hors ULIS

La contractualisation par un CLA ne donne pas une bonne image des Contrats Locaux de l’Education Nationale s’il s’agit ensuite de fermer une classe.

74% de PCS

IPS de 78

La détresse sociale est réelle dans ce secteur.

Le e/c effectif sans fermeture serait de 20.5.

Avec une fermeture, le e/c s’élèverait à près de 22 élèves par classe. Cette valeur équivaut à l’école d’Aigné, avec dans son cas un des plus grands IPS de Sarthe avec 119.

ULIS hors Education Prioritaire

L’école se trouve dans une zone de périphérie du département, en zone proche de la ruralité. Ces zones limitrophes des départements voisins sont de réels casse-tête pour l’organisation des services et des remplacements.

Mettre plus d’élèves par classe et moins d’enseignants dans les écoles c’est rendre impossible toute situation de redistribution des élèves dans les classes voisines en cas d’absence. Renforcer ce type d’établissements est une priorité.

PCS élevé avec un niveau de 53%

IPS bas avec un niveau de 86.8

e/c à 24 = 23 et e/c hors 24 = 23

En moyenne nationalement, l’an dernier, pour un IPS de 120, le nombre d’élèves par classe était de 23. Cette école n’est pas dans cette moyenne nationale.

Sans fermeture, le e/c serait acceptable au regard des chiffres du département.